Le marketing olfactif

Publié le par Arno

Professeur von Arsch is back !!!

C'te fois-ci, il nous emmène dans le monde merveilleux des odeurs. Parce que figurez-vous que votre tarin, il fonctionne comme un malade sans que vous ne vous en rendiez forcèment compte. Par contre, ça n'a pas échappé au marketing qui a carrèment développé ce qui s'appelle le marketing olfactif.

Avant d'aller plus loin avec l'info de Professeur von Arsch, un petit rappel s'impose.

La formidable machine humaine est pourvue de 5 sens. Chacun de ces sens est, pour le marketing, autant de portes d'entrée pour aller titiller les synapses du consommateur potentiel dans un but mercantile. Les stratégies mises en place définissent le marketing sensoriel et les stratégies portant sur l'odeur définissent le marketing olfactif.

Quelques exemples de stratégies olfactives ? Pas de soucis !!!
- Dans les agences de voyage, les cartes postales sont parfumées au Monoï et fleurs exotiques.
- Les boulangeries propagent à leur entrée une fausse odeur de pain chaud ou de viennoiseries pour attirer la clientèle.
- Un discret parfum de chocolat améliore les ventes de chaussures pour dames et l’odeur du foin coupé celles des meubles de jardin.

Les deux premiers exemples sont relativement intuitifs. Pour ce qui est du troisième exemple, c'est un peu plus subtil et jusqu'à présent, ces résultats étaient obtenus en mettant plein de capteurs sur la tête des gens ou en faisant passer des cerveaux au scanner pour observer les réactions de différentes zônes du cerveau quand on mettait des odeurs dans le pif de cobayes. Un des pionniers dans ce domaine de recherche est Eric Spangenberg de l'Université de Washington. Mais bon, il est inutile de vous dire que tout ce cirque implique des moyens un peu pénibles à mettre en place.

Pourtant, aujourd'hui, j'ai reçu un message du Professeur von Arsch évoquant
une étude récente qui a montré que les humains et les souris réagissent de la même façon aux odeurs. Par exemple, les souris aiment l'odeur des fleurs, mais pas trop l'odeur de brûlé. Comme nous !!! En soi, c'est pas terrible comme info. Sauf que le Professeur von Arsch met l'accent sur le passage suivant de l'article :

Les chercheurs en concluent que les préférences olfactives, en partie innées, sont déterminées par la structure chimique des molécules odorantes. Et surtout (horreur!) que ceci «permet d’envisager des applications, dans l’industrie agro-alimentaire par exemple».

Du coup, au lieu de demander à des cobayes humains ce qu'ils aiment comme odeur avec toute l'installation que ça nécessite, il suffira de prendre des souris pour tester des odeurs.

Etant donné que les commerces traditionnels souffrent de la concurrence des magasins sur Internet, il est clair qu'ils vont exploiter au mieux les sensations qu'il n'est pas possible de produire sur Internet. C'est à dire le marketing tactile et... le marketing olfactif !!!

Bref, ce sont des souris qui vont évaluer les odeurs de ce qu'on va manger demain et qui vont servir de cobayes pour savoir comment on réagit à certaines odeurs.

J'espère que vous aimez le fromage...

Références :
http://www.netpme.fr/marketing/713-marketing-olfactif.html
http://tubeaessai.blogs.nouvelobs.com/tag/odeurs
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Commenter cet article
M
L'odeur de vanille chez Monet qui donne envie d'acheter des bijoux !Avec moi ça marche M. 
Répondre
A
<br /> Ils sont forts chez Monet...<br /> <br /> <br />
M
Et en matière d'olfactif, le professeur Von Arsch s'y connait...M. 
Répondre
A
<br /> Et il a d'ailleurs une odeur qui lui est propre <br /> <br /> <br />