Spécial Lyon : Les traboules
Dernier article de la série spéciale Lyon parce qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses. Et pour ce dernier post, je vais traiter des traboules.
Kézako une traboule ? Il s'agît d'un passage dans un immeuble qui permet de passer d'une rue à une autre. Oui parce qu'il ne faut pas non plus s'imaginer qu'il n'y a pas de rues à Lyon. Il y en a. Mais il y a aussi des gros blocs d'immeubles et donc pour pas faire le tour d'un gros bloc d'immeubles, les lyonnais ont eu l'idée de créer ces passages dans les immeubles.
Rachel, elle connaissait les traboules. Enfin... elle savait que ça existait et elle voulait les voir. Elle avait même une petite carte du quartier de St Jean avec des points indiquant les emplacements des traboules. Trop bien organisée ma Rachel. Bref, comme elle avait vraiment l'air de vouloir y aller, on est allé voir ça.
Moi, je connaissais pas. Apparemment, j'étais bien le seul à pas connaître parce qu'il y avait plein de monde qui visitait le quartier. Tellement de monde que c'était impossible de prendre une chouette photo sans une tête de touriste dans le champ. C'est d'ailleurs pour ça que l'image que j'ai mise ici, c'est même pas moi qui l'ai prise. J'aurais pu, parce qu'on est allé la voir cette tour. La Tour Rose. Mais quand on y était, y'avait des visiteurs même dans la tour. Ca gâchait un peu.
Et là, vous allez me dire "mais tu racontes quoi ? t'as dit qu'une traboule, c'était un passage dans un immeuble et là, tu nous montres une tour !!" Bon, ok, les traboules, ce sont essentiellement des passages. Mais parfois, elles donnent sur des cours intérieures.
Donc ici, effectivement, il y avait une cour intérieure avec cette belle tour que tout le monde regardait avec admiration. Plein de monde. Sérieux, on était comprimé tellement il y avait du monde. Mais bon, on profitait en même temps des visites guidées faites pour des retraités un peu sourds et pour qui la guide parlait fort. Du coup, on a appris que des traboules, y'en a également à St Etienne, à Villefranche-Sur-Saône, à Macon. Une petite vieille à côté de nous a tout de même rajouté à voix basse "y'en a aussi à Chambéry" en nous regardant moi et Rachel. Mouais. On lui a souri. Par politesse.
Ensuite, la guide est partie dans un trip étymologique pour expliquer le nom de maison du crible donné à cette maison. Elle expliquait qu'un crible, c'était un percepteur. D'où l'expression passer au crible pour dire qu'on recevait la visite des impôts. Personnellement, je croyais qu'un crible, c'était une sorte de tamis. Et que passer au crible, c'était passer au tamis.
On a eu droit à d'autres détails, du genre que sous prétexte que la maison appartenait à un crible, ben le mec il voulait avoir une tour super haute pour montrer son importance dans la société. Du coup, c'est un grande tour rien que pour se la péter. Mais aussi, c'était utile parce qu'on l'utilisait comme tour de guet. Et ça c'est drôle. Vous imaginez, le mec, il se construit une tour mega haute pour faite le malin. Et ensuite, la municipalité débarque et lui dit "sympa votre tour, on va l'utiliser pour faire le guet". On avait la lose aussi au XVIIème siècle.
Bref, plein de petites anecdotes comme ça avec les petits vieux et leur guide. C'était sympa. On a appris plein de trucs. D'ailleurs, avec Rachel, on a décidé que désormais, on ne visiterait des endroits qu'avec des groupes de vieux accompagné d'un guide.
Références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Traboule
http://www.lyontraboules.net/
http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/urbanisme/cours_traboules_lyon/a_histoire
Kézako une traboule ? Il s'agît d'un passage dans un immeuble qui permet de passer d'une rue à une autre. Oui parce qu'il ne faut pas non plus s'imaginer qu'il n'y a pas de rues à Lyon. Il y en a. Mais il y a aussi des gros blocs d'immeubles et donc pour pas faire le tour d'un gros bloc d'immeubles, les lyonnais ont eu l'idée de créer ces passages dans les immeubles.
Rachel, elle connaissait les traboules. Enfin... elle savait que ça existait et elle voulait les voir. Elle avait même une petite carte du quartier de St Jean avec des points indiquant les emplacements des traboules. Trop bien organisée ma Rachel. Bref, comme elle avait vraiment l'air de vouloir y aller, on est allé voir ça.
Moi, je connaissais pas. Apparemment, j'étais bien le seul à pas connaître parce qu'il y avait plein de monde qui visitait le quartier. Tellement de monde que c'était impossible de prendre une chouette photo sans une tête de touriste dans le champ. C'est d'ailleurs pour ça que l'image que j'ai mise ici, c'est même pas moi qui l'ai prise. J'aurais pu, parce qu'on est allé la voir cette tour. La Tour Rose. Mais quand on y était, y'avait des visiteurs même dans la tour. Ca gâchait un peu.
Et là, vous allez me dire "mais tu racontes quoi ? t'as dit qu'une traboule, c'était un passage dans un immeuble et là, tu nous montres une tour !!" Bon, ok, les traboules, ce sont essentiellement des passages. Mais parfois, elles donnent sur des cours intérieures.
Donc ici, effectivement, il y avait une cour intérieure avec cette belle tour que tout le monde regardait avec admiration. Plein de monde. Sérieux, on était comprimé tellement il y avait du monde. Mais bon, on profitait en même temps des visites guidées faites pour des retraités un peu sourds et pour qui la guide parlait fort. Du coup, on a appris que des traboules, y'en a également à St Etienne, à Villefranche-Sur-Saône, à Macon. Une petite vieille à côté de nous a tout de même rajouté à voix basse "y'en a aussi à Chambéry" en nous regardant moi et Rachel. Mouais. On lui a souri. Par politesse.
Ensuite, la guide est partie dans un trip étymologique pour expliquer le nom de maison du crible donné à cette maison. Elle expliquait qu'un crible, c'était un percepteur. D'où l'expression passer au crible pour dire qu'on recevait la visite des impôts. Personnellement, je croyais qu'un crible, c'était une sorte de tamis. Et que passer au crible, c'était passer au tamis.
On a eu droit à d'autres détails, du genre que sous prétexte que la maison appartenait à un crible, ben le mec il voulait avoir une tour super haute pour montrer son importance dans la société. Du coup, c'est un grande tour rien que pour se la péter. Mais aussi, c'était utile parce qu'on l'utilisait comme tour de guet. Et ça c'est drôle. Vous imaginez, le mec, il se construit une tour mega haute pour faite le malin. Et ensuite, la municipalité débarque et lui dit "sympa votre tour, on va l'utiliser pour faire le guet". On avait la lose aussi au XVIIème siècle.
Bref, plein de petites anecdotes comme ça avec les petits vieux et leur guide. C'était sympa. On a appris plein de trucs. D'ailleurs, avec Rachel, on a décidé que désormais, on ne visiterait des endroits qu'avec des groupes de vieux accompagné d'un guide.
Références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Traboule
http://www.lyontraboules.net/
http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/urbanisme/cours_traboules_lyon/a_histoire