Ju Duoqi ou les montages à base de légumes

Publié le par Arno

Une petite impression de déjà vu parce que je vais vous embêter parler de peinture

J'espère que vous vous rappelez de Bernard Pras. J'avais parlé de ses assemblages
ici à l'occasion de Art Elysées.

Ben dans la même série, il y a également le peintre chinois Ju Duoqi. Par contre, lui, il reprend le principe originel que  Giuseppe Arcimboldo utilisait, à savoir faire des portraits à base de légumes. Sauf que Giuseppe Arcimboldo peignait des légumes et Ju Duoqi a pris le truc au pied de la lettre. Et c'est donc à partir de vrais légumes qu'il a reproduit des classiques de la peinture pour former ce qui est désormais appelé "le Musée des légumes".

Exemples...

"Le baiser des radis" et "Le baiser" de Gustav Klimt



"Van Gogh à base de poireaux"  et "Autoportrait" de Van Gogh

 
 


"Le radeau des racines de lotus" et "Le radeau de la Méduse" de Géricault

 


"La liberté guidant les légumes" et "La liberté guidant le peuple"



Voilà, pour bien apprécier les légumes, vous pouvez les faire revenir à la vapeur trouver des reproductions à plus grande échelle sur les sites fournis dans les références.

Et ensuite, vous pouvez vous en inspirer pour occuper votre gamin. Pour Noël, vous lui offrez un cageot de légumes et il pourra s'amuser à reproduire ce qu'il veut. Ca coûte moins cher qu'une playstation et ça changera des colliers en nouilles ou du cendrier en pâte à modeler qu'il vous ramène de l'école.

Références :
http://french.china.org.cn/culture/txt/2008-11/27/content_16862918.htm
http://www.lemonde.fr/culture/portfolio/2008/11/28/le-musee-vegetal-de-l-artiste-ju-duoqi_1124328_3246.html

Publié dans Culture

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B
moi j'ai la flemme de chercher les images HiRes des tes photos!!!
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A
<br /> Pourtant, il suffit d'un simple clic de souris !<br /> <br /> <br />
K
Evidemment que je serais intéressé.Mais croyez vous que ce genre d'oeuvres soient proposées à la plèbe provinciale ? Que dalle.Une fois de plus, tout cela reste fait par et pour les élites des grandes mégalopoles.Les bobos parisiens pourront donc s'extasier devant ces "oeuvres" tout en se gargarisant de la richesse culturelle de leur ville puante, et en se répandant en commisération pour les pauvres attardés qui n'ont pas la chance d'habiter leur belle cité.La fracture géographique de l'art, ça vous parle ?
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A
<br /> Vous avez l'air d'être très affecté par la fracture géographique de l'art <br /> <br /> <br />
K
Ce n'est guère intéressant. Enfin tout ça n'est qu'une question de pixels : remplacer un ensemble de points colorés par un autre, qu'il soit légume ou autre.Enfin, c'est probablement plus saisissant à voir en vrai, mais sur un écran c'est d'une platitude (c'est le cas de le dire), comme votre blog, Arno.
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A
<br /> Votre commentaire laisse entendre que vous seriez intéressé d'aller voir ça en vrai. Je ne retiendrai que ça <br /> <br /> <br />